Partie IV - LES RITES AUTOUR DE LA MORT

4 - Soins infirmiers




" La religion est un doigt qui montre l'étoile du berger. Selon le lieu où l'on est né ce doigt est blanc, noir, jaune, cuivré...
   Si nous ne fixons notre attention que sur le doigt, dévotement, nous ratons l'essentiel... la lumière. Elle teinte chaque doigt de plus d'humanitude. " (22)

L'accompagnement spirituel en fin de vie, en effet, n'est pas qu'une question de religion. Le soignant peut bien sûr proposer au patient la visite d'un ministre de son culte (un Imam pour les musulmans).
   C'est à ce moment que se pose souvent de façon excessivement aiguë la question du sens : sens de la vie écoulée, de la mort qui arrive.
   Le patient a alors besoin d'être écouté, et le soignant peut à cette occasion "repérer l'univers spirituel du patient et de son entourage, ses ressources, son langage, les personnes qui lui sont importantes, les rites auxquels il est attaché. " (23). Ce recueil d'informations permettra de mettre en place un accompagnement adapté au patient et à sa famille.

Après le décès, il sera important d'adapter les soins du corps aux souhaits du défunt s'il les a exprimés, et à ceux de sa famille. Cette dernière pourra également souhaiter rester auprès du défunt, afin d'effectuer les derniers rites.


21 mars 1999 - (c) isabelle GUYOT
Réalisé par Jérôme MALANDRINO (c) 1999